Au Chili, existe aujourd'hui une limitation qui divise et discrimine les citoyens qui vivent dans les villes et ceux qui vivent et travaillent dans les secteurs ruraux. Selon les chiffres officiels, alors que dans la ville près de 70% des personnes sont connectées à Internet, dans les zones rurales seulement le 11% des Chiliens ont accès à une connexion Internet.
L'exclusion des zones rurales non seulement cause une différence culturelle, mais cause un impacte directement sur la compétitivité des entreprises agricoles et la qualité de vie des habitants des zones rurales. La Fondation pour l’Innovation Agraire (FIA) à mis en place plusieurs initiatives visant à encourager une utilisation plus intensive des technologies de l'information et des communications, connu sous le nom des TIC.
Pour atteindre cet objectif, la FIA a examiné trois piliers principaux de travail: Connectivité - Développement de contenus - la formation en TIC.
Ceci a donné naissance au PROGRAMME D’INCLUSION DIGITALE DU FIA (voir figure suivante et document bibliothèque virtuelle du FIA):
Le développement de services et de contenus d’information qui soient parfaitement adaptés aux conditions des agriculteurs (hommes et femmes) approche cette chaîne de valeur, la promotion d'une «culture» pour l'appropriation des TIC dans les zones rurales et le développement de compétences pour l’utilisation de l'information dès l'éducation de base (primaire) sont des critères indispensables.
Il est également suggéré de promouvoir l'échange d'expériences entre les propres producteurs dans l'utilisation des TIC pour améliorer leurs procédures, spécialement entre les femmes qui participent directement de ces processus. Au Chili nous venons de réaliser cet échange d’expériences entre des femmes d’une communauté indigène du sud du Chili (mapuche) et cet espace d’échange leur à permis de connaître d’autres réalités et surtout de se sentir « interprétées » dans leur rôle féminin d’appui pour l’insertion des TICs dans ces coopératives rurales. Généralement ce sont justement ces femmes qui ont le rôle de soutenir le groupe, et surtout les plus jeunes, pour l’utilisation des TICS.
Extrait de l'étude de la FIA- CENDEC "Besoins d'information des utilisateurs potentiels de la plate-forme R & D + i pour les services d'information pour l'agriculture chilienne".
Au Chili, nous avons réalisé une étude pour relever l’importance des TICS suivant le profil des utilisateurs. Nous avons donc fait l’analyse en fonction de cinq types d'utilisateurs du secteur agricole: les petits agriculteurs, les petites et moyennes entreprises, les techniciens et professionnels, les enseignants et les étudiants des lycées agricoles.
D’après cette étude nous avons déduit certaines conclusions, entre autres, les suivantes:
Les femmes utilisent beaucoup plus Internet que les hommes, et de cette façon, elles ont un accès beaucoup plus ample aux différents documents publics du réseau Internet.
Il ya des différences entre les sexes : l’envoi de messages de textes (SMS), sont réalisés par 66,7% des femmes et seulement 47,5% des hommes.
Le niveau général des « auto-évaluations » faites par hommes et femmes, montre que les femmes se sentent, à nouveau sur ce plan, beaucoup plus faible que le sexe opposé. Et pourtant, cela ne correspond pas du tout avec les données présentées sur cette étude, qui montrent une utilisation accrue des ordinateurs et d'Internet chez les femmes bien supérieur aux hommes. Par conséquent, ceci répond plutôt à une certaine perception, profondément enraciné, et dû à des raisons culturelles, plutôt qu’à des différences objectives de compétences pour l’utilisation de TICs.
Figure No.1 :Utilisation de l’information selon le genre : Les femmes utilisent beaucoup plus Internet que les hommes, et de cette façon, elles ont un accès à un nombre beaucoup plus ample de documents publics sur le réseau Internet.
Figure No.2Niveau d’étude selon le genre : Le niveau d’étude est beaucoup élevé chez les femmes. Un 60% des hommes ont un niveau d’étude primaire, alors que chez les femmes ce pourcentage diminue à 53,2%. Ces différences se reproduisent non seulement au niveau d’étude secondaire, mais aussi dans le cas du groupe d’études universitaires.
Figure No.3Utilisation des ordinateurs selon le sexe des agriculteurs : niveau général des « auto-évaluations » faites par hommes et femmes, montre que les femmes se sentent, à nouveau sur ce plan, beaucoup plus faible que le sexe opposé. Et pourtant, cela ne correspond pas du tout avec les données présentées sur cette étude, qui montrent une utilisation accrue des ordinateurs et d'Internet chez les femmes bien supérieur aux hommes. Par conséquent, ceci répond plutôt à une certaine perception, profondément enraciné, et dû à des raisons culturelles, plutôt qu’à des différences objectives de compétences pour l’utilisation de TICs.
Figure No.4 Utilisation de téléphones mobiles selon genre : Il existe certaines différences entre les sexes dans l'envoi des messages de texte, car un 66,7% des femmes le réalise face à seulement un 47,5% des hommes. D'autre part, le pourcentage de personnes qui répondent avoir une couverture permanente d’internet, est plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Figure No.5 : Sujets d’information avec un accès plus difficile selon sexe : des différences importantes se produisent entre les hommes et les femmes dans la perception des sujets qui leur donnent plus de difficultés pour accéder au matériel ou information. Dans 11 des 16 sujets, les femmes expriment plus de difficultés que les hommes pour l'accès aux documents d'appui. Les plus grandes différences dans cette perception se produisent dans les sujets associés à la production animale, comme par exemple: prairies et cultures fourragères et la gestion de la santé animale et la reproduction.
Figure No.6 : Superficie des exploitations agricoles selon sexe En comparant deux groupes de petits agriculteurs (prodesal et Sat), les propriétés des femmes ont une superficie beaucoup plus réduite que celle des hommes.
Figure No.7 :Production agricole selon sexe En comparant les productions agricoles, les femmes ont tendance à avoir une plus grande présence dans les produits agricoles non-traditionnels, et qui correspondent à des produits agricoles qui utilisent une superficie de terres inférieure aux produits de préférence des hommes. C’est dans cette logique que se trouvent les productions des femmes concentrées sur les fleurs, miel, petits fruits et légumes.
Exigences d'information et utilisation des TIC pour différents acteurs de l’agriculture
Au Chili, existe aujourd'hui une limitation qui divise et discrimine les citoyens qui vivent dans les villes et ceux qui vivent et travaillent dans les secteurs ruraux. Selon les chiffres officiels, alors que dans la ville près de 70% des personnes sont connectées à Internet, dans les zones rurales seulement le 11% des Chiliens ont accès à une connexion Internet.
L'exclusion des zones rurales non seulement cause une différence culturelle, mais cause un impacte directement sur la compétitivité des entreprises agricoles et la qualité de vie des habitants des zones rurales. La Fondation pour l’Innovation Agraire (FIA) à mis en place plusieurs initiatives visant à encourager une utilisation plus intensive des technologies de l'information et des communications, connu sous le nom des TIC.
Pour atteindre cet objectif, la FIA a examiné trois piliers principaux de travail: Connectivité - Développement de contenus - la formation en TIC.
Ceci a donné naissance au PROGRAMME D’INCLUSION DIGITALE DU FIA (voir figure suivante et document bibliothèque virtuelle du FIA):
PDF: http://bibliotecadigital.innovacionagraria.cl/gsdl/collect/publicac/index/assoc/HASH01d2.dir/Tecnologias_de_informacion_y_comunicacion_TICs_aplicadas_en_el_mundo_rural.pdf
Le développement de services et de contenus d’information qui soient parfaitement adaptés aux conditions des agriculteurs (hommes et femmes) approche cette chaîne de valeur, la promotion d'une «culture» pour l'appropriation des TIC dans les zones rurales et le développement de compétences pour l’utilisation de l'information dès l'éducation de base (primaire) sont des critères indispensables.
Il est également suggéré de promouvoir l'échange d'expériences entre les propres producteurs dans l'utilisation des TIC pour améliorer leurs procédures, spécialement entre les femmes qui participent directement de ces processus. Au Chili nous venons de réaliser cet échange d’expériences entre des femmes d’une communauté indigène du sud du Chili (mapuche) et cet espace d’échange leur à permis de connaître d’autres réalités et surtout de se sentir « interprétées » dans leur rôle féminin d’appui pour l’insertion des TICs dans ces coopératives rurales. Généralement ce sont justement ces femmes qui ont le rôle de soutenir le groupe, et surtout les plus jeunes, pour l’utilisation des TICS.
Extrait de l'étude de la FIA- CENDEC "Besoins d'information des utilisateurs potentiels de la plate-forme R & D + i pour les services d'information pour l'agriculture chilienne".
Voir : Bibliothèque virtuelle du FIA - PDF: http://bit.ly/iOmMvo
Au Chili, nous avons réalisé une étude pour relever l’importance des TICS suivant le profil des utilisateurs. Nous avons donc fait l’analyse en fonction de cinq types d'utilisateurs du secteur agricole: les petits agriculteurs, les petites et moyennes entreprises, les techniciens et professionnels, les enseignants et les étudiants des lycées agricoles.
D’après cette étude nous avons déduit certaines conclusions, entre autres, les suivantes:
Figure No.1 : Utilisation de l’information selon le genre : Les femmes utilisent beaucoup plus Internet que les hommes, et de cette façon, elles ont un accès à un nombre beaucoup plus ample de documents publics sur le réseau Internet.
Figure No.2 Niveau d’étude selon le genre : Le niveau d’étude est beaucoup élevé chez les femmes. Un 60% des hommes ont un niveau d’étude primaire, alors que chez les femmes ce pourcentage diminue à 53,2%. Ces différences se reproduisent non seulement au niveau d’étude secondaire, mais aussi dans le cas du groupe d’études universitaires.
Figure No.3 Utilisation des ordinateurs selon le sexe des agriculteurs : niveau général des « auto-évaluations » faites par hommes et femmes, montre que les femmes se sentent, à nouveau sur ce plan, beaucoup plus faible que le sexe opposé. Et pourtant, cela ne correspond pas du tout avec les données présentées sur cette étude, qui montrent une utilisation accrue des ordinateurs et d'Internet chez les femmes bien supérieur aux hommes. Par conséquent, ceci répond plutôt à une certaine perception, profondément enraciné, et dû à des raisons culturelles, plutôt qu’à des différences objectives de compétences pour l’utilisation de TICs.
Figure No.4 Utilisation de téléphones mobiles selon genre : Il existe certaines différences entre les sexes dans l'envoi des messages de texte, car un 66,7% des femmes le réalise face à seulement un 47,5% des hommes. D'autre part, le pourcentage de personnes qui répondent avoir une couverture permanente d’internet, est plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Figure No.5 : Sujets d’information avec un accès plus difficile selon sexe : des différences importantes se produisent entre les hommes et les femmes dans la perception des sujets qui leur donnent plus de difficultés pour accéder au matériel ou information. Dans 11 des 16 sujets, les femmes expriment plus de difficultés que les hommes pour l'accès aux documents d'appui. Les plus grandes différences dans cette perception se produisent dans les sujets associés à la production animale, comme par exemple: prairies et cultures fourragères et la gestion de la santé animale et la reproduction.
Figure No.6 : Superficie des exploitations agricoles selon sexe En comparant deux groupes de petits agriculteurs (prodesal et Sat), les propriétés des femmes ont une superficie beaucoup plus réduite que celle des hommes.
Figure No.7 : Production agricole selon sexe En comparant les productions agricoles, les femmes ont tendance à avoir une plus grande présence dans les produits agricoles non-traditionnels, et qui correspondent à des produits agricoles qui utilisent une superficie de terres inférieure aux produits de préférence des hommes. C’est dans cette logique que se trouvent les productions des femmes concentrées sur les fleurs, miel, petits fruits et légumes.
Exigences d'information et utilisation des TIC pour différents acteurs de l’agriculture
(Une note de synthèse sera bientôt disponible)