E-Agriculture

Question 1 - Lundi 9 mai

YODE GASTON BOUE
YODE GASTON BOUECôte d'Ivoire

madame,

en côte d'ivoire à cause de la crise qui a debuté au moment où le grouvernement d'alors avait commencé une politique des ntics, les successeurs n'ont pas suivi. ce qui a fait que notre pays a pris un retard serieux sur l'utilisation des tics dans le développement rural et en agriculture.

nous même avons participé à un séminaire sur le web 2 au Mali, mais la possibilité de vulgariser ce que nous avons appris car il y a trop de barrage dans les chaines d'exécution dans l'administration.

il faut que l'état mette celui qu'il faut à la place qu'il faut en afrique afin de mettre aux intelligences de s'affirmer.

 

Francine Brossard
Francine BrossardFAO- Food and Agricultural OrganizationChile

Bonsoir a toutes et a tous:

Je suis enchantée de pouvoir participer à ce débat sur les TIC et genre, et aussi vous apporter ma vision du coté d'Amérique Latine, et plus précisément de l'expérience Chilienne.

En Amérique Latine nous voyons sûrement des brèches à plusieurs niveaux:

  1. La conectivité Internet est beaucoup plus développée en milieu urbain qu'en milieu rural  (au Chili 50% urbain et 11 % rural)-
  2. Les Tics sont plus développés sur les grandes exploitations agricoles que les petites exploitations agricoles-
  3. Les Tics sont beaucoup plus utilisés par les hommes ruraux que par les femmes rurales

Mais, cette dernière tendance commence bien à changer, car il y a de plus en plus de femmes qui se préocupent de suivre l'incorporation des TICs aux écoles, et donc qui voient en leur enfants une nécéssité croisante  d'approche vers ces nouvelles technologies. Ces mères voient donc l'importance d'appuyer l'éducaction de leurs enfants et donc de s'approcher elles-mêmes vers ces TICs.

 
 

Laurence Lalanne-Devlin
Laurence Lalanne-DevlinConsultante Independante United Kingdom
Merci Francine pour ce point de vue en provenance d'Amerique Latine. Je releve dans votre message une dimension interessante et qui echappe souvent aux developpeurs: l'aiguillon pour les parents de ne pas etre a la traine derriere leurs enfants et qui font donc des efforts pour se tenir au courant !  Bravo et merci
Laurence - Facilitatrice
YODE GASTON BOUE
YODE GASTON BOUECôte d'Ivoire

je suis d'accord avec FBSROSAR, car en côte d'ivoire le taux d'utilisation des tics en zone rurale avoisine à peine 8%. ce taux est plus bas. qunt aux hommes les taux sont acceptables tant en zone rurale qu'urbaine.

il faut signaler que seuls les téléphones portables sont utilisés en zones rurales mais pas l'internet. en plus l'internet n'est jusque là pas accessible à tous en zone urbaine.

je suis aussi d'accord pour dire que ces taux évoluent sensiblement en zone urbaine.

Laurence Lalanne-Devlin
Laurence Lalanne-DevlinConsultante Independante United Kingdom

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steve labata assyn
steve labata assynPLANETE 21Democratic Republic of the Congo

Je note au regard de différentes interventions que des initiatives existent qui permettent à la femme de mieux accéder aux TIC. Toutefois, il convient de relever certaines questions qui à mon sens, peuvent garantir l'efficacité ou pas de tout projet ou programme pour l'usage des TIC dans l'agriculture et le développement rural.

1. Sur quoi portent toutes ces initiatives ? allusion faite ici aux QUATRE C (contrôle, contenus, capacités et connectivité);

2. Quels acteurs sont à la base de ces initiatives? (Etat, ONG, collectivités locales etc.);

3. Ces différentes initiatives sont elles menées dans le cadre des politiques publiques TIC des Etats ou s'agit-il comme c'est le cas souvent en Afrique "du pilotage à vue"?

En AFrique, plusieurs  cas de figure ont été relevés à savoir :

- des initiatives TIC en dehors de toute politique publique

- des politiques publiques sans aucune dimension genre

Jusque là, je suis le seul l'homme à prendre part à ce débat, j'attend donc vos réactions mesdames.

merci et bonne journée

 

 

Une étude menée dans les zones rurales au cameroun a démontré que la femme occupe une place importante dans le developpement de l'agriculture. La mettre au contact des TIC serait apporter des outils nécessaires à son épanouissement et son bien être. Mais seulement cette action se butera au taux d'analphabétisation, qui résulte du fait que la scolarisation de la femme en milieu rural reste encore un sujet tabou. L'apport en TIC ne passera que par l'utilisation des téléphones portables du fait de l'apprentissage facile de la manipulation, que par l'internet qui demande un niveau de scolarisation notoire. Ainsi elle pourraient avoir des informations via le téléphone, des informations de marché, qui leur  permettront d'écouler rapidement leur produits , et entrer en contact avec les acheteurs qui viennent de la ville.

Laurence Lalanne-Devlin
Laurence Lalanne-DevlinConsultante Independante United Kingdom

La contribution de Thierry rejoint celle de Magic postee hier a propos de l'importance des teleph. portables par rapport a l'internet, plus difficile d'acces ... et en plus l'honneur masculin est sauf puisque magic n'est plus le seul homme a participer comme il en faisait la remarque ce matin! 

Bien entendu les informations de marche sur telephonie mobile est un systeme qui existe dans pas mal de pays donc cela peut profiter aussi bien aux femmes qu'aux hommes.... 

Voyons ce que nos experts en pensent ainsi que vous tous qui lisez ceci .

A tres bientot

Laurence

 

 

Pour complèter Oumy, j'aimerais aborder avec vous les facteurs sociaux et culturels  qui peuvent représenter des barrières à l'utilisation des TIC.

A ce propos je poste le réumé de la leçon 1.3 du module Création de communautés et de réseaux électroniques qui se trouve sur le site IMARK http://www.imarkgroup.org/modulelist_fr.asp

et qui traite des factuers clés poru une communauté réussie.

"Les communautés virtuelles ont créé l’opportunité, pour des personnes de tous pays, de « se relier » pour d’accomplir des objectifs communs grâce à des pratiques nouvelles.

Quoique facilitées par la technologie, ces communautés sont profondément influencées par des facteurs sociaux, culturels, environnementaux, organisationnels et techniques.

Les facteurs culturels et sociaux, qui influencent le plus une communauté, sont : l’identité, l’appartenance, la langue, l’attention, le pouvoir et le contrôle."

 

YODE GASTON BOUE
YODE GASTON BOUECôte d'Ivoire

la situation en guinée n'est pas loin de celle de la côte d'ivoire et je suis sûr que cela est vrai pour la plupart de nos pays en afrique, les tics sont un tabou dans les communautés rurales. en plus dans les zones urbaines il y a des populations qui n'ont pas accès ni aux téléphones portables ni à l'internet.

l'année dernière, lors d'une mission au KENYA, nous avons visité des ''villages'', je me demandais comment ils font pout vivre, donc à ce niveau les tic ce n'est pas leur problèmes.

et en plus, nos gouvernants ne présentent que les faces meilleurs aux porteurs de projets et les évaluations ne sont pas faites comme il faut.