E-Agriculture

Question 2 - lundi 16 mai

Laurence Lalanne-Devlin
Laurence Lalanne-DevlinConsultante Independante United Kingdom

Merci beaucoup pour ces precisions supplementaires qui nourrissent judicieusement les discussions.

Nous attendons vos contributions a la question de la semaine 2. Il serait interessant par exemple d'avoir des exemples de projets qui ont bien marche, autrement dit comment dans le detail la dimension genre a ete bien prise en compte mais aussi peut etre des exemples "negatifs" ou la dimension genre n'ayant PAS ete pris en compte, le projet a echoue ou n' a pas atteint ses buts: comme nous savons tous, il est aussi interessant de savoir ce qu'il faut faire mais aussi ce qu'il ne faut pas faire. 

On entend ou on lit souvent que "la dimension genre n' pas ete prise en compte" mais concretement et precisement, qu'est ce que cela veut dire ?  Des exemples de terrain serait interessant a lire.

Merci a tous et bonne journee

Laurence - Facilitatrice

 

 

 

Yannick De Mol
Yannick De MolFood and Agriculture OrganisationSenegal

Bonsoir,

Il me semble que pour prendre le genre en compte dans tout projet, il est indispensable (et pourtant souvent oublié, ce qui pose des problèmes par la suite) de faire un diagnostic genre, c'est à dire comprendre le contexte dans lequel le projet sera mis en place en terme de rapports entre hommes et femmes. Il faudra ensuite, à chaque étape, se poser des questions sur l'influence de l'action en termes de genre. La question est complexe. Je renvoie au guide 'Communiquer le genre pour le développement rural' dans lequel nous envisageons, étape par étape, quelles questions se poser dans le cadre d'une action de communication. http://www.fao.org/dimitra/publications-dimitra/publications/fr

 

Bien à vous,

 

 

Laurence Lalanne-Devlin
Laurence Lalanne-DevlinConsultante Independante United Kingdom

Bonjour Rosalie. Sans doute serait il interessant d'avoir plus de details sur votre reseau, le resacifroat: qui en fait partie, le nombre de membres, quels sont les buts specifiques etc .. et dans quel pays etes vous basee?

 

D'autre part quand vous parlez de "l'ingéniosité d'une association" quoi voulez vous dire ? Commetn s'est elle manifestee? Ces details sont importants pour apprendre les uns des autres .

Merci

Laurence - Facilitatrice

Rosalie OUOBA
Rosalie OUOBABurkina Faso

Bonjour Laurence,
Notre réseau, est un réseau né de la volonté de plusieurs personnes expertes et
ayant une grande expérience dans le domaine de l'appui et l'accompagnement des
femmes rurales organisées en associations pour promouvoir une meilleure
situation pour les femmes rurales, lutter pour leurs droits, lutter contre la
pauvreté et contre le manque d'informations.Nous intervenons dans sept pays,
avec les femmes rurales organisées au sein d'une union couvrant ces sept pays.
Au niveau de chaque pays, elles sont organisées au sein de structures locales,
nationale,membres de la structure régionale.Un des grands problèmes de cette
union de femmes rurales était la difficulté de se tenir régulièrement informées,
la difficulté d'échanger les expériences sans avoir à se rencontrer
physiquement.Les pays suivants sont membres: Bénin,Burkina Faso,Côte
d'Ivoire,Mali,Niger,Tchad et Togo.Par pays, en moyenne, 30 asociations,
fédérations sont membres; un des défis de l'union, est d'arriver à connaître le
nombre exact de ses membres. Depuis que chaque association nationale a obtenu
une connexion, elle s'est trouvée un lieu physique où on pouvait la trouver,au
moins certains membres du bureau.
La formation des femmes en informatique a été assurée par l'association yam
poukry qui veut dire en français, "ouverture de l'esprit", je crois. Cette
association a une expérience en matière de formation dans ce domaine,notamment
avec des personnes qui découvrent l'ordinateur et qui ont des difficultés à lire
et écrire.
Au début de la formation, les femmes n'ayant pas confiance en elles mêmes
avaient peur de toucher aux appareils, mais au bout de la journée, il a été
difficile d'arrêter la séance pour revenir le lendemain, tellement elles étaient
accrochées et voulaient tout savoir le même jour.
J'apprécie beaucoup ces échanges et je ferai en sorte que les éléments
parviennent aux femmes. Malheureusement, elles ne réagissent pas souvent assez
vite pour participer à ces débats, sinon, nous aurions pu au fur et à mesure les
impliquer dans les discussions.
Merci à toutes et tous!
Rosalie OUOBA

________________________________
De : "info@e-agricultur

Rosalie OUOBA
Rosalie OUOBABurkina Faso

<html><head><style type="text/css"><!-- DIV {margin:0px;} --></style></head><body><div style="font-family:bookman old style,new york,times,serif;font-size:12pt"><div>Bonjour Laurence,Notre réseau, est un réseau né de la volonté de plusieurs personnes expertes et ayant une grande expérience dans le domaine de l'appui et l'accompagnement des femmes rurales organisées en associations pour promouvoir une meilleure situation pour les femmes rurales, lutter pour leurs droits, lutter contre la pauvreté et contre le manque d'informations.Nous intervenons dans sept pays, avec les femmes rurales organisées au sein d'une union couvrant ces sept pays. Au niveau de chaque pays, elles sont organisées au sein de structures locales, nationale,membres de la structure régionale.Un des grands problèmes de cette union de femmes rurales était la difficulté de se tenir régulièrement informées, la difficulté d'échanger les expériences sans avoir à se
rencontrer physiquement.Les pays suivants sont membres: Bénin,Burkina Faso,Côte d'Ivoire,Mali,Niger,Tchad et Togo.Par pays, en moyenne, 30 asociations, fédérations sont membres; un des défis de l'union, est d'arriver à connaître le nombre exact de ses membres. Depuis que chaque association nationale a obtenu une connexion, elle s'est trouvée un lieu physique où on pouvait la trouver,au moins certains membres du bureau.<br>La formation des femmes en informatique a été assurée par l'association yam poukry qui veut dire en français, "ouverture de l'esprit", je crois. Cette association a une expérience en matière de formation dans ce domaine,notamment avec des personnes qui découvrent l'ordinateur et qui ont des difficultés à lire et écrire.<br>Au début de la formation, les femmes n'ayant pas confiance en elles mêmes avaient peur de toucher aux appareils, mais au bout de la journée, il a été difficile d'arrêter la séance pour
revenir le lendemain, tellement elles étaient accrochées et voulaient tout savoir le même jour.<br>J'apprécie beaucoup ces échanges et je ferai en sorte que les éléments parviennent aux femmes. Malheureusement, elles ne réagissent pas souvent assez vite pour participer à ces débats, sinon, nous aurions pu au fur et à mesure les impliquer dans les discussions.<br>Merci à toutes et tous!<br>Rosalie OUOBA<br></div><div style="font-family: bookman old style,new york,times,serif; font-size: 12pt;"><br><div style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 13px;"><font face="Tahoma" size="2"><hr size="1"><b><span style="font-weight: bold;">De :</span></b> "[email protected]" &lt;[email protected]&gt;<br><b><span style="font-weight: bold;">À :</span></b> OUOBA &lt;[email protected]&gt;<br><b><span style="font-weight: bold;">Envoyé le :</span></b> Lun 16 mai 2011, 21h 30min 11s<br><b><span style="font-weight:
bold;">Objet&nbsp;:</span></b> Re: [e-Agriculture] Question 2 - lundi 16 mai<br></font><br>** Pour répondre à ce message, écrivez au-dessus de cette ligne **<br>Cher/Chère OUOBA,<br>• Nouveau commentaire dans: Forum topic<br>• Posté par: laurencelalanne<br>• Sujet: Reponse a Rosalie<br>• Publié le: 02/05/2011 - 12:22<br><br>Bonjour Rosalie. Sans doute serait il interessant d'avoir plus de details sur&nbsp; <br>votre reseau, le resacifroat: qui en fait partie, le nombre de membres, quels&nbsp; <br>sont les buts specifiques etc .. et dans quel pays etes vous basee?<br><br>&nbsp;<br><br>D'autre part quand vous parlez de "l'ingéniosité d'une association" quoi&nbsp; <br>voulez vous dire ? Commetn s'est elle manifestee? Ces details sont importants&nbsp; <br>pour apprendre les uns des autres .<br><br>Merci<br><br>Laurence - Facilitatrice<br><br>Lire la suite&nbsp; <br><a
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YODE GASTON BOUE
YODE GASTON BOUECôte d'Ivoire

l'identification des succès se fait par l'impact mesurable de l'utilisation des tic dans les activités et du niveau de développement constaté.

depuis que les femmes utilisent les téléphones portables, de même que la radio, l'internet (souvent les messages sont laissés dans la boîte de certaines personnes déjà ciblées par les groupements afin de leur faire les commissions), l'on arrive à se retrouver facilement, à connaître les zones où l'on peut trouver les rpoduits et avoir les informations économiques (micro) en temps ''réel''.

cela nous permet aussi de suivre les tracasseries routières et de réagir efficacement.

Bonjour,

comme  l'ont bien mentionné la plupart des participants, les facteurs économiques, sociaux et culturels peuvent être des freins et/ou des facteurs stimulant l'utilisation des TIC par les femmes rurales.

J'avais donné la semaine dernière l'exemple de l'utilisation de certaines formes d'organisation sociale qui permettent l'accès des femmes aux TIC.   Un groupe de femmes qui, utilisant le mode communautaire d'organisation et de partage, arrive à surmonter un certain nombre d'obstacles quant l'utilisation du téléphone portable.

Cependant, les cas de succès demeurent anecdotics. En effet,  si quelques femmes sortent du lot, la large majorité est encore exclue ou est à la marge quant à la participation effective à la société de l'information. Des facteurs tels que l'analphabetisme et le faible niveau d'éducation, le faible niveau de revenus durables et soutenus, le manque d'opportunités de formation et d'affaires, les barrieres culturelles et sociales, etc, constituent des contraintes objectives à l'utilisation des TIC par la grande masse des femmes. 

Par ailleurs, il est important de désagréger quant on fait référence aux TIC: de quelles TIC parle-t-on. Si le téléphone portable semble poser moins de problème (du fait du développement d'une logique commerciale - non parce que les Etats ont développé des politiques appropriées) , l'Internet est plus problématique. Et sérieusement si l'on parle de la société de l'information, c'est grâce à l'internet qui demeure encore largement inaccessible dans la grance majorité de nos pays en développement. Ceci est vrai surtout dans les zones rurales où à cause des manques d'infrastructures appropriées, du fait de politiques et de systèmes de régulation non effectifs, de manque de vision en matière d'équité et de développement inclusif, une grande partie des citoyen-nes de la société de l'information sont exclu-es, ce qui pose alors le problème fondamental de la démocratie dans nos pays!

 

Ken Lohento
Ken LohentoTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperation ACP-EU (CTA)Netherlands

 

Bonjour
 
En dehors des facteurs d’échecs identifiés par « Magic » et Gaston dans leurs interventions, je voudrais rappeler un autre qui avait été évoqué la semaine passée, qui est la culture patriarcale de la plupart des sociétés africaines en particulier (pour donner cet exemple). Cela fait par exemple que les opportunités technologies ou économiques sont d’abord suggérées spontanément aux hommes, surtout en milieu rural. En outre, si des infrastructures collectives TIC sont déployées dans un environnement dans lequel les femmes ne se sentent pas confortables (comme un cycercentre où la consultation de sites pornographiques s’expose publiquement), ces dernières ne vont pas les fréquenter. 
 
Concernant les succès et échecs aussi : J’aimerais souligner un point qui n’est pas propre qu’aux projets/actions traitant du genre. Les succès tout comme les échecs sont peu documentés dans les projets de développement.  La documentation des succès se limite souvent à la narration d’anecdotes ou de synthèses peu précises, qu’on retrouve dans les rapports faits aux bailleurs de fonds ou dans les articles promotionnels. Ces synthèses ou anecdotes, bien que peu précis, sont souvent présentés comme des cas généraux.  Je crois qu’on a besoin davantage d’étudier les projets qui sont mis en œuvre, études menées si nécessaire par des personnes non impliquées dans le projet en question, afin d’avoir le recul et l’impartialité nécessaire. Les étudiants devraient par exemple être davantage motivés et sensibilisés à étudier les projets mis en œuvre dans le cadre de leurs mémoires. L’ensemble des processus mis en œuvre dans le cadre de l’action, les rôles des différentes personnes/institution ayant apporté un appui ou un autre, les conditions de ces contributions, doivent être mis en lumière. Ceci est nécessaire pour qu’on puisse vraiment mieux comprendre dans quelle mesure un succès peut être répliqué/adapté dans un autre contexte. 
 
Enfin, les échecs devraient être également moins systématiquement condamnés. Ces "condamnations" systématiques, induisant parfois l’arrêt du financement par un partenaire, amène les porteurs de projets à ne pas parler de/valoriser leurs « échecs » (autant que possible). Ce concept devrait être relativisé lorsqu’on parle de projet de développement communautaire; et être considéré au cas par cas. Parfois un projet peut « échouer », mais peut avoir produit du renforcement de capacités locales, qui peut être utile à d’autres projets.  Peut-être qu’il convient mieux d’utiliser plus systématiquement le terme de « défis »/ « challenges »
 
Cela étant dit, il serait très utile qu’on partage d’avantage les informations sur ce que nous connaissons de succès ou de "challenges" pour ces types de projets.
 
Je m’arrête là pour l’instant. 
 
Cordialement, Ken Lohento

 

 

Laurence Lalanne-Devlin
Laurence Lalanne-DevlinConsultante Independante United Kingdom

Je veux relever deux points extremement importants dont Ken fait etat et demander vos commentaires : 

1) Le caractere "anecdotique" (autrement dit descriptif) des succes et des echecs, dit Ken, autrement dit aucune analyse approfondie des facteurs favorisants, des causes reelles, des effets de ricochets de certaines actions etc ...On parle des resultats sans analyser en detail le processus qui a permis d'y aboutir, or c'est ca qui est le plus important! Je sais cela par experience( j'ai cree et dirige une ONG au Benin) et nous avons eu cette bataille avec notre equipe de suivi ... mais les choses changent lentement.  

 2) Les cas d'echec devraient être également moins systématiquement condamnés ! Bravo ken! C'est par les erreurs qu'on apprend et qu'on progresse mais les bailleurs de fonds veulent que tout aille bien tout de suite ... 
 
A bientot de vous lire
Bien a vous
Laurence

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Merci. Ken pour cette intervention.<br>Quand on analyse les problèmes, les barrieres qui entravent l'acces aux TIC, il faut prendre en consideration les competences, les roles et les taches attribuees aux hommes, aux femmes, aux jeunes ou aux plus age(e)s.<br><br>Ainsi on peut se rendre compte que l'analphabetisme peut etre un frein a tout age et pour les deux sexes. Pour contrer ce problème on peut mettre sur pied avec un partenaire des sessions d'alphabetisation qui prendront comme moteur les difficultes rencontrees dans la vie quotidienne comme l'utilisation d'un telephone cellulaire, on encore la comptabilite pour le prêt du telephone cellulaire d'un groupe.<br><br>Les roles.<br>En milieu rural la charge de l'eau est pesante et souvent devolue aux femmes et aux enfants. Liberer du temps et reduire la penebilite de cette tache est une decision a prendre en communaute. C'est un prealable afin de permettre au groupe qui a cette tache de pouvoir la reduire afin d'etre plus disponible a d'autres activites.<br><br>Pour que la decision soit prise par la communaute tous ses membres doivent comprendre les benefices et l'intérêt a changer. C'est la tout le travail de la communication pour le developpement.<br><br>A ce propos j'aimerais mentioner la publication de Dimitra sur Communiquer le genre pour le developpement rural. Voir dans la rubrique publications du site www.fao.org/dimitra<br><br>Sophie<br></font></div>
<br><div><hr size=2 width="100%" align=center tabindex=-1>
<font face=Tahoma size=2>
<b>De </b>: E-Agriculture
<br><b>À </b>: Treinen, Sophie (OEKC)
<br><b>Envoyé </b>: Tue May 17 20:00:37 2011<br><b>Objet </b>: Re: [e-Agriculture] Question 2 - lundi 16 mai
<br></font><br></div>

<div id="center" style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">
<div id="main" style='border-bottom:0!important;border-top:0!important;position:relative;z-index:1;margin-top:0px!important;margin-left:0px!important;padding-top:30px;padding-left:50px;padding-right:50px;background:url("images/shadow.jpg") no-repeat scroll center top #FFFFFF;color:#000;background-color:transparent !important;background-image:none !important;'>
<p style="margin:1em 0;border-bottom:0!important;border-top:0!important;margin-top:10px;margin-bottom:0.9em;font-family:verdana;font-size:1.0em;">** Pour répondre à ce message, écrivez au-dessus de cette ligne **<br>Cher/Chère treinen,<br><br>
• Nouveau commentaire dans: Forum topic<br>
• Posté par: lohento<br>
• Sujet: Mieux documenter les facteurs de succès et d’échec<br>
• Publié le: 02/05/2011 - 12:22</p>
<p style="margin:1em 0;border-bottom:0!important;border-top:0!important;margin-top:10px;margin-bottom:0.9em;font-family:verdana;font-size:1.0em;"> </p>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">Bonjour</div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;"> </div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">En dehors des facteurs d’échecs identifiés par « Magic » et Gaston dans leurs interventions, je voudrais rappeler un autre qui avait été évoqué la semaine passée, qui est la culture patriarcale de la plupart des sociétés africaines en particulier (pour donner cet exemple). Cela fait par exemple que les opportunités technologies ou économiques sont d’abord suggérées spontanément aux hommes, surtout en milieu rural. En outre, si des infrastructures collectives TIC sont déployées dans un environnement dans lequel les femmes ne se sentent pas confortables (comme un cycercentre où la consultation de sites pornographiques s’expose publiquement), ces dernières ne vont pas les fréquenter. </div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;"> </div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">Concernant les succès et échecs aussi : J’aimerais souligner un point qui n’est pas propre qu’aux projets/actions traitant du genre. Les succès tout comme les échecs sont peu documentés dans les projets de développement.  La documentation des succès se limite souvent à la narration d’anecdotes ou de synthèses peu précises, qu’on retrouve dans les rapports faits aux bailleurs de fonds ou dans les articles promotionnels. Ces synthèses ou anecdotes, bien que peu précis, sont souvent présentés comme des cas généraux.  Je crois qu’on a besoin davantage d’étudier les projets qui sont mis en œuvre, études menées si nécessaire par des personnes non impliquées dans le projet en question, afin d’avoir le recul et l’impartialité nécessaire. Les étudiants devraient par exemple être davantage motivés et sensibilisés à étudier les projets mis en œuvre dans le cadre de leurs mémoires. L’ensemble des process
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<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">Enfin, les échecs devraient être également moins systématiquement condamnés. Ces "condamnations" systématiques, induisant parfois l’arrêt du financement par un partenaire, amène les porteurs de projets à ne pas parler de/valoriser leurs « échecs » (autant que possible). Ce concept devrait être relativisé lorsqu’on parle de projet de développement communautaire; et être considéré au cas par cas. Parfois un projet peut « échouer », mais peut avoir produit du renforcement de capacités locales, qui peut être utile à d’autres projets.  Peut-être qu’il convient mieux d’utiliser plus systématiquement le terme de « défis »/ « challenges »</div>
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<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">Cela étant dit, il serait très utile qu’on partage d’avantage les informations sur ce que nous connaissons de succès ou de "challenges" pour ces types de projets.</div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;"> </div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">Je m’arrête là pour l’instant. </div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;"> </div>
<div style="border-bottom:0!important;border-top:0!important;">Cordialement, Ken Lohento</div>
<p style="margin:1em 0;border-bottom:0!important;border-top:0!important;margin-top:10px;margin-bottom:0.9em;font-family:verdana;font-size:1.0em;"> </p>
<p style="margin:1em 0;border-bottom:0!important;border-top:0!important;margin-top:10px;margin-bottom:0.9em;font-family:verdana;font-size:1.0em;"> </p>
<p style="margin:1em 0;border-bottom:0!important;border-top:0!important;margin-top:10px;margin-bottom:0.9em;font-family:verdana;font-size:1.0em;">Lire la suite <a href="http://www.e-agriculture.org/en/forumtopics/question-2-lundi-16-mai#comm... title="http://www.e-agriculture.org/en/forumtopics/question-2-lundi-16-mai#comm... style="text-decoration:none;font-weight:normal;color:#556B2F;">http://www.e-agriculture.org/en/forumtopics/question-2-lundi-16-mai#comm... automatique de e-Agriculture<br>
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