E-Agriculture

Question 3 - Lundi 23 mai

 Bonjour à tous,

Je voudrais rappeler que sur ce forum une personne a relevé une condition importante pour que les femmes rurales, et toute autre personne d’ailleurs, s’intéressent aux TIC.  La personne disait grosso modo ceci « quand il n’y a pas d’intérêt, il n’y a pas d’action non plus ».C’est à dire que si l’utilisation des TIC ne répond à aucun de leurs besoins, les femmes rurales ne s’y intéressent pas. C’est donc dire que dans la proposition de solutions, il faut rester réaliste et concret.

Je prends l’exemple des femmes transformatrices de poisson au Sénégal. Pour trouver le poisson à transformer  (leur matière première), elles sont, à chacun instant, collées à leurs téléphones portables pour connaître l’arrivée des pêcheurs, d’autres points de ravitaillement et les prix. Il en est de même pour la vente des produits transformés. Elles appellent leurs clients pour leur signaler les stocks disponibles, les prix et pour recevoir des commandes venant parfois des pays lointains.

Un tel système peut être amélioré pour le rendre moins coûteux si les femmes pouvaient communiquer par internet. Par exemple, les appels "skype" sont nettement moins chers.

Avec l’appui technique et financier du CTA, l’Association Ouest Africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale (ADEPA) a développé son site web (www.adepa-wadaf) pour en faire un site interactif. Une rubrique « opportunités de marchés » y est prévu  dans « espace privé » pour permettre aux femmes de mettre en ligne leurs produits. Nous comptons le leur apprendre (nous cherchons des moyens pour le faire). Pendant la formation, il suffira de leur attribuer un mot de passe pour accéder à l’espace privé du site et de placer leurs demandes/offres à partir de chez-elles (cybercafés, maisons de pêcheurs, etc.). Il leur suffirait alors de signaler à leurs clients l’existence de ces informations sur ce site.

Evidement ceci ne peut se faire qu'avec celles et ceux qui peuvent accéder sur internet. Malheureusement, ils ne sont pas nombreux!

 

 

Partant de ce principe selon lequel, il n'y pas d'actions quand il n'y pas d'intérêts, l'un des principaux défis sera donc de sensibiliser les femmes sur les opportunités qu'elles peuvent s'offrir avec les Tic selon leurs catégories socio-professionnelles. Beaucoup de femmes ignorent encore ce que les Tic peuvent leur apporter et comment elles peuvent contribuer à la réussite de leurs activités. Plusieurs applicatins des Tic restent aussi méconnues ou peu utilisées par les femmes rurales. La mise à la disposition de ces dernières des agents d'accompagnement et de renforcement de leurs capacités à l'utilisation des Tic pourra permettre de lever ces contraintes. Cela pourra passer par des changements techniques dans les structures publiques chargées de la promotion du développement rural et/ou agricole. Tranditionnellement les centres publics en charge du développement agricole sont composées des techniciens spécialisés dans divers domaines relatifs à la l'agriculture tels la production végétale, la production animale, la commercialisation, ... Mais les conditions actuelles nécessitent que des agents de vulgarisation formés à la tâche et chargés de la promotion des Tic soient intégrés dans ces structures. Cela permettre de lever certaines contraintes techniques et de favoriser l'utilisation des Tic par les femmes au profit du développement agricole, étant donné qu'elles constituent la cheville ouvrière de nos campagnes

Ken Lohento
Ken LohentoTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperation ACP-EU (CTA)Netherlands

Bonjour monsieur BAKUNDAKWITA - 

Merci pour votre intervention. Comme vous avez justement rappelé que lorsqu'il n'y a pas d'intérêt, il n'y a pas d'action, je suppose que vous avez fait ou comptez faire une réelle étude de marché /enquête pour voir : si les femmes transformatrices ciblées sont prêtes à vendre leur produits sur l'espace que vous pourriez créer sur votre site; combien pourrait leur coûter ce service que vous offrirez; sont-elles prêtes à payer ce montant; comment contourner l'obstacle de celles qui ne pourront pas accéder à l'internet afin d'avoir une masse critique d'offre qui rende l'opération utile et "viable". Etc.

L'idée sur laquelle je souhaitais ici revenir en profitant de votre exemple c'est la nécessité de faire des pré-enquêtes ou autre étude de faisaibilité avant la mise en oeuvre des projets TIC ciblant le genre, afin de s'assurer et garantir autant que possible leur pertinente et durabilité (dans tous les sens de ce terme).

Bonne continuation donc

Ken Lohento

Bonjour M. Lohento, 

Merci de réagir sur ma modeste intervention. Avec vos questions vous soulevez une préoccupation de taille qui doit retenir notre attention.

En proposant aux femmes mareyeuses et transformatrices de poisson d’utiliser le site web de l’ADEPA pour présenter leurs offres et leurs demandes, nous voulons « alléger », un tant soit peu, leurs charges de téléphonie mobile. Elles restent à longueur de journées l’oreille collée à leurs téléphones portables. Nous travaillons avec elles et nous savons combien cela leur coûte. Une communication à moindre coût serait pour elle un soulagement.

L’accès sur internet pose un réel problème mais on compte, au Sénégal, un bon nombre d’organisations professionnelles disposant d’ordinateurs connectés sur internent (ADEPA a équipé de ce matériel 3 organisations de femmes au Sénégal).

L’ADEPA ne compte pas faire payer aux femmes l’utilisation de son site web. Notre abonnement n’augmentera pas si nous leur rendons ce service. Mais, comme je l’ai dit dans mon premier poster, nous sommes loin de le faire. Nous devons d’abord apprendre aux femmes l’utilisation de ce nouvel outil de communication. Pour le moment, nous en manquons les moyens.

Nous pensons aussi que la réduction considérable des coûts de communication que peut entraîner un tel système peut amener les femmes ne disposant pas d’outils informatiques mais proches des villes, à recourir aux cybercafés.

Utopie et rêve, me direz-vous. J’en conviens mais justement il faut faire grands nos rêves pour ne pas les perdre de vue quand nous les poursuivons !

Très bonne journée.

 

 

Ken Lohento
Ken LohentoTechnical Centre for Agricultural and Rural Cooperation ACP-EU (CTA)Netherlands

Re-bonjour Monsieur Bakundakwita

Je n'oserais jamais dire que votre idée est une utopie. Ces types de systèmes d'information de marché ont bien été mises en place dans d'autres cas; en outre, comme l'affirmait Dale Carnégie, la plupart des meilleures réalisations de ce monde viennent de ce qui apparaissait au départ comme impossible. J'essayais juste d'imaginer quelques bonnes conditions de concrétisation et de durabilité de l'initiative, en ligne avec les solutions qu'on cherche dans le cadre de ce débat. Je souhaite que vous puissiez avoir l'appui escompté. En attendant, continuez à bien documenter la faisabilité de votre projet, cela facilitera la recherche de financement. Et merci pour votre réponse, Cordialement

Ken Lohento

M. Lohento, Bonjour;

Permettez-moi d'intervenir dans cette discussion, que je trouve d'ailleurs intéressante et riche. cela étant dit, on peut pas agir et intervenir dans un cas tout en adoptant une manière de faire, je dirais "général". l'étude de faisabilité s'avère impérativement nécessaire, moi je l'appellerai plutot "etude de l'existant.

je m'explique, on a travaillé avec des associations d'appilculture au Maroc (région de Midelt) et les femmes produisent d'un excellent miel, sauf qu'ils n'ont pas un savoir faire entreprenarial, je dirai même marketing pour vendre leurs produits et étendre leur marché. finalement ce qu'on a fait, c'est qu'on a effectué un diagonstic total de l'existant, y compris la variable sociologique, financière, et technique...etc et on a pu récolté pas mal d'informations afin que ces femmes puissent mettre en valeur leurs produits en utilisant la nouvelle technologie (téléphone, internet, mail...etc).

ce n'est pas du tout impossible, la clé s'est au niveau des variables sociologiques et étniques, même éducatives souvent..qui peuvent influencer de prèt ou de loin leurs appropriation de la technologie comme un outil de travail efficace, et non pas une charge supplémentaire!!

je résume, en partant d'un état de lieu détaillé on pourrait facilement déduir quelle approche appropriée pour ce projet CIT, selon le contexte et selon les variables prise en considération...

Merci

YODE GASTON BOUE
YODE GASTON BOUECôte d'Ivoire

<table cellspacing="0" cellpadding="0" border="0" ><tr><td valign="top" style="font: inherit;"><DIV>&nbsp;</DIV>
<DIV>il faut que l'ETAT vulgariser les tic sur toutes les zones<BR><BR>--- On <B>Wed, 5/25/11, [email protected] <I>&lt;[email protected]&gt;</I></B> wrote:<BR></DIV>
<BLOCKQUOTE style="PADDING-LEFT: 5px; MARGIN-LEFT: 5px; BORDER-LEFT: rgb(16,16,255) 2px solid"><BR>From: [email protected] &lt;[email protected]&gt;<BR>Subject: Re: [e-Agriculture] Question 3 - Lundi 23 mai<BR>To: [email protected]<BR>Date: Wednesday, May 25, 2011, 4:00 AM<BR><BR>
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<P style="BORDER-TOP: 0px; FONT-SIZE: 1em; MARGIN: 10px 0px 0.9em; BORDER-BOTTOM: 0px; FONT-FAMILY: verdana">** Pour répondre à ce message, écrivez au-dessus de cette ligne **<BR>Cher/Chère BOUE YODE GASTON,<BR><BR>• Nouveau commentaire dans: Forum topic<BR>• Posté par: Charles BAKUNDAKWITA<BR>• Sujet: Question 3: Solutions.<BR>• Publié le: 02/05/2011 - 12:23</DIV>
<P style="BORDER-TOP: 0px; FONT-SIZE: 1em; MARGIN: 10px 0px 0.9em; BORDER-BOTTOM: 0px; FONT-FAMILY: verdana">Bonjour M. Lohento,<SPAN style="BORDER-TOP: 0px; BORDER-BOTTOM: 0px">&nbsp; </SPAN></DIV>
<P style="BORDER-TOP: 0px; FONT-SIZE: 1em; MARGIN: 10px 0px 0.9em; BORDER-BOTTOM: 0px; FONT-FAMILY: verdana">Merci de réagir sur ma modeste intervention. Avec vos questions vous soulevez une préoccupation de taille qui doit retenir notre attention.</DIV>
<P style="BORDER-TOP: 0px; FONT-SIZE: 1em; MARGIN: 10px 0px 0.9em; BORDER-BOTTOM: 0px; FONT-FAMILY: verdana">En proposant aux femmes mareyeuses et transformatrices de poisson d’utiliser le site web de l’ADEPA pour présenter leurs offres et leurs demandes, nous voulons «&nbsp;alléger&nbsp;», un tant soit peu, leurs charges de téléphonie mobile. Elles restent à longueur de journées l’oreille collée à leurs téléphones portables. Nous travaillons avec elles et nous savons combien cela leur coûte. Une communication à moindre coût serait pour elle un soulagement.</DIV>
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<P style="BORDER-TOP: 0px; FONT-SIZE: 1em; MARGIN: 10px 0px 0.9em; BORDER-BOTTOM: 0px; FONT-FAMILY: verdana">L’ADEPA ne compte pas faire payer aux femmes l’utilisation de son site web. Notre abonnement n’augmentera pas si nous leur rendons ce service. Mais, comme je l’ai dit dans mon premier poster, nous sommes loin de le faire. Nous devons d’abord apprendre aux femmes l’utilisation de ce nouvel outil de communication. Pour le moment, nous en manquons les moyens.</DIV>
<P style="BORDER-TOP: 0px; FONT-SIZE: 1em; MARGIN: 10px 0px 0.9em; BORDER-BOTTOM: 0px; FONT-FAMILY: verdana">Nous pensons aussi que la réduction considérable des coûts de communication que peut entraîner un tel système peut amener les femmes ne disposant pas d’outils informatiques mais proches des villes, à recourir aux cybercafés.</DIV>
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 C'est vraiment nécessaire de réaliser des études diagnostiques en vue d’évaluer l’intérêt des femmes rurales aux TIC, leurs besoins et la pertinence de monter des projets dans ce domaine. Il est de principe qu’avant de proposer des solutions à la résolution d’un problème, de savoir sous quels angles le problème se pose, quelle est sa dimension et son importance pour les populations cibles. L’inexistence des réponses précises à ces différentes questions explique le manque de projets pertinents dans le domaine des TIC et leur utilisation pour le développement agricole. Mais la société civile à elle seule, manque des moyens et des compétences pour réaliser le diagnostic, surtout que les études de faisabilité sont réalisées avant le financement du projet et deviennent de la peine et des ressources perdues si le projet n'est pas financé. Elle (société civile) devra être accompagnée en réalité par  la Recherche qui pour l'instant manque d'initiatives dans le domaine des TIC et leur utilisation en milieu rural.

Ainsi, une approche plus efficiente sera de mettre à contribution  les jeunes étudiants en fin de formation en license ou master pour mieux documenter ses aspects du problème. Dans ce cadre, la mise en place des programmes de bourses et de stages en faveur des jeunes étudiants sera d’une grande utilité. Les avantages d’une telle approche sont multiples. Du côté des jeunes, elle permettra d’une part de susciter leur intérêt aux problématiques des TIC et leur utilisation par les femmes pour le développement rural et agricole, et d’autre part, de renforcer leurs capacités dans ces domaines et favoriser leur grande implication dans les programmes du développement agricole et rural.

Du côté des acteurs de la société civile, la mise contribution des jeunes étudiants permettra de réduire les charges de consultation pour des études de faisabilité et d’avoir une diversité de points de vue découlant des études réalisés qui seront dans des contextes assez différents avec des outils et approches aussi différents. En effet, la mise en place des programmes de bourses devra permettre de réunir les étudiants de diverses formations (économie, sociologie, agronomie, TIC, …) et provenant des horizons différents autour du sujet. Les partenaires techniques pourront également profiter des connaissances qui seront générées pour mieux orienter leurs interventions et soutiens en faveur des TIC et des femmes rurales.

 Rivaldo Kpadonou

 Bonjour ken,

je voudrais réagir sur les solutions que vous proposer à savoir mener des enquêtes et des études de faisabilité. je suis parfaitement d'accord avec cette solution. Je dirai que c'est une solution de court terme qui est nécessaire et qui permet de dégager les facteurs contraingnants et favorables à la vulgarisation et à l'utilisation des TIC par les femmes en milieu rural. J'ajouterai une autre solution qui concerne l'utilisation des téléphones portables qui de nos jours semblent être le moyen de communication les plus utilisé en milieu rural mais qui est hors de portée de nombreuses femmes. Faciliter l'acquition des ces téléphones à travers une réduction du coût d'acquisition et de communication est une politique salutaire pour les femmes et aussi pour les hommes.

Laurence Lalanne-Devlin
Laurence Lalanne-DevlinConsultante Independante United Kingdom

Merci a Charles qui vient d'inaugurer la troisieme semaine. 

Je voudrais a ce propos rappeller a tout le monde que bien que toute contribution soit la bienvenue, ce serait plus avantageux si vous vouliez bien vous contrer sur la question de cette troisieme semaine qui est bien precise et bien ciblee et qui bien sur fait suite aux deux precedentes. 

Merci a vous tous et au plaisir de vous lire 

Laurence -Facilitatrice